La profondeur de la raison d'être
- Mickael M
- 7 avr.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 24 avr.
(Récemment des gens ont tenté de formuler des estimations de mon "style" ou mon "talent" alors il est nécessaire de remettre les choses à leurs places pour bien comprendre.
Ce n'est pas une sorte de roman, ni un essai philosophique que qui que ce soit pourrait noter.
Je ne joue pas de rôle, et n'ai pas de talent pour inventer des histoires. Vous trouverez peut-être des fautes de frappe, un manque d'effet ou trop de longueur si votre attention dévie de ce qui fut le but originel de l'expression; par l'orgueil de vos aspirations, l'inadéquation de votre attitude.
La compréhension au sujet de ce qui divise le monde entier n'existe pas en format rapide et pratique.
Lorsque vos enfants vous écrivent une carte sur laquelle il est écrit "je t'aime", est ce que vous comptez les fautes?
Vous ne devriez pas.
Je formule une expression honnête et sincère , il convient d'y venir dans le même état d'esprit.
Nous avions un échange au sujet de la psychologie, du fondement de nos actions.
La psychologie comporte des erreurs.
Ce que nous faisons n’est pas déterminé par le vécu de l'enfance.
Il peut y avoir des réactions ou adaptations, mais l’enfance ne détermine pas nécessairement le parcours des gens.
Il y a le choix de carrière, la vocation et la raison d’être ; en fonction de la part d’implication de la dimension émotionnelle dans la constitution de ce que nous sommes par instant; et dans la perspective, générée.
Dans la dimension émotionnelle, il s'agit de densité ( état perçu en l’absence de mouvement; ou en dehors de ce qui compose une vitesse).
L’émotion peut être si dense qu’elle annule les autres vitesses de constitution des parties de nous.
Rien n’est magique ni mystique.
Lorsque la densité émotionnelle est extrême, c’est à partir et autour d'elle qu’est établie la première vitesse de nœud conscient : ce qui est vécu comme l’origine de notre existence; à partir de laquelle on peut parcourir la constitution d’une autre partie en détail.
La densité relative à un effet sur l'échelle d’explication : plus elle est dépourvue de vitesse (d’individualité et tout ce qui la compose ) et plus la fixité du Temps vécu par le premier nœud conscient constitue une échelle précise de discernement des dimensions, éléments et mécanismes qui y sont relatifs par la profondeur atteinte vis à vis-à-vis de la réalité collective.
C’est à partir de/par rapport à cette profondeur dans l’existence que se réalise le discernement de la variation, du mouvement , sa direction etc
Il y a une relativité entre les vitesses qui conçoivent et maintiennent l’ensemble qu’est la conscience individuelle.
Être émerveillé c’est être en phase avec une densité émotionnelle si extrême qu’elle annule toutes les vitesses de génération de la conscience, permettant le contrôle naturel du chemin, de l’origine jusqu’ici, d’ici vers l’origine, et le souvenir conscient de ce qui est inconscient pour d’autres personnes.
Cela vous permet de comprendre le sens exact de ces mots car il ne s’agit pas d’un effet de style :
A mon origine était l’émerveillement, et il était infini.
(Je n’avais absolument aucune mémoire, ni nom, ni prénom, ni forme, ni aucun souvenir d’exister ici, ni de savoir quoi que ce soit du monde, car il n’y avait pas encore de linéarité, ni de maintien de l’état de la matière à l’état que vous lui connaissez.
Il n’y avait pas encore assez de vitesses pour séparer quoi que ce soit.
Et il ne me manquait rien car le manque n’existait pas encore : ni "début" ni "fin")
J’étais seulement émerveillé par quelque chose qui était tout. C’était une possibilité.
Elle commençait à exister si je bougeais, et revenait a son état précédent si j’annulais mon mouvement ;alors je bougeais pour continuer à la regarder exister, je pouvais ralentir, arrête, rétracter (l’antériorité dimensionnelle) de sa constitution et je le faisais naturellement car j’étais émerveillé.
Je l’ai regardée, suivie jusqu’ici.
Lorsque j’ai ouvert les yeux, j’étais un enfant, né conscient du chemin qui est inconscient pour les autres. (le Texte Face au dernier rebond précise davantage le chemin parcouru)
[...]
Je tentais de formuler la profondeur de la raison d’être, mais c’est une seule chose qui est plus grande que moi, et qui explique, ma mémoire de l’ origine, mes connaissances innées, comment celles-ci se forment par l'échelle d’explication à partir de quoi , pourquoi...en expliquant le sens et le but de mon expression.
Ce n’est pas un choix de carrière, ni un métier, ni quelque chose que l'on peut faire pour jouer un rôle.
Protéger ce qui m’émerveille depuis mon origine; ce qui est ici l’existence de tous.
Trouver les mots les plus précis pour raconter comment étaient la conscience, la formation du jugement initialement; comment protéger le domaine d’existence qui est le présent ; restaurer les liens de chacun avec les autres et avec le monde; faire émerger la compréhension et la paix; veiller à ce que le regard déposé sur chaque nouveau né respecte son existence, son innocence et puisse rester empreint d’émerveillement.
Ils ont tous le droit d’être aimés, protégés, nourris, soignés; le droit de jouer, de rire, s’amuser , de chanter et faire tout ce que font les enfants, heureux, en sécurité, en paix.
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