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La parole de "dieu"

  • Photo du rédacteur: Mickael M
    Mickael M
  • 4 mai
  • 4 min de lecture

La parole de "Dieu"...



...n’est pas une brique qui tombe toute faite du ciel par magie.



La conscience individuelle est une vitesse d’accumulation dans un certain sens.


Le souvenir est le parcours linéaire à partir d’un point dépassé de l’accumulation mais toujours dans ce même sens.



L’apprentissage du language est l’association = limitation de sons à des formes afin de recomposer des ensembles et des ensembles d’ensembles : des syllabes, des mots des phrases.


Il n’existe aucune recomposition sans associations accumulées, par la mémoire individuelle dans un nœud conscient, même si celui-ci est déphasé de la vitesse de maintien de la conscience individuelle, étant alors perçu comme dimensionnellement antérieur au Temps perçu, antérieur ou extérieur à soi.



Il n’existe aucune parole qui vienne d’un "dieu", et peu importe le monde ou l’époque de laquelle vient un être, peut importe la technologie dont il dispose, aucun être n’à créé la vérité nue ni son chemin jusqu'à la réalité collective par chaque profondeur et chaque dimension de vous.



Il y a seulement des gens qui ont une volonté si extrême et profonde qu’elle influe sur le maintien du nœud conscient face à la réalité collective.


Car le Temps s’ecoule à différentes vitesses autour de la vérité nue, et la densité (émotionnelle) annule ces vitesses.



Alors ces gens voient la linéarité se fragmenter (car leur discernement change d’échelle ) ne trouvant plus le sens au bout de la phrase avant que le monde disparaisse, mais au bout d’un mot, le temps d’une syllabe, lettre, voyelle, équilibre sonore, composé de 3points par nombre de 0 ( 0 étant la vitesse à laquelle la matière est figée en son état dans la composition de l’ensemble fini)


Et la liaison avec l’ensemble des sens est alors une surface de laquelle ils s’éloignent, la voyant onduler, flotter comme un drapeau avant de se decomposer en vitesses.



Ils peuvent alors en utiliser une pour observer, mesurer, détailler une autre ou bien définir ce qu’ils veulent et le résultat s’exprime donc en nombre de fonctionnements perçus ( le temps qu’ils aillent de la vitesse la plus éloignée jusqu'à la jonction avec l’image formée) : par un nombre de souffles, de regards etc. Il suffit alors d’écrire que "dieu " aurait créé...


Voilà comment inventer la parole de "dieu" et dire exactement ce que l’on veut.



Il faut que vous compreniez : annuler les vitesses et faire disparaitre le monde ne sera jamais le " créer " ni être le début et la fin de quoi que ce soit: ce n’est que dephaser le nœud conscient du point de vue physique.



La parole religieuse n’est ni un mystère ni un miracle, ni rien de sacré, mais un ensemble d’aspirations personnelles malsaines, meurtrières intégrées à un schéma qui sert de structure morale à ceux qui ignorent qu’on leur a menti, qu’ils sont conditionnés : que pas un instant de ce qu’ils croient expérimenter n’est vrai, unique ou intime.


En fait, chaque croyant est une victime d’un prophète.



Mais aucun fragment de l’expression ne compte, aucune mesure ni aucune donnée dite miraculeuse, supposée vous prouver que ceux qui ont écrit auraient dit la vérité du Bien.



Lorsque l’on dit la vérité, on ne vous dit pas que vous ne pouvez pas comprendre nos "voies" ou que nous seuls savons ce que nous avons écrit : au contraire on fait en sorte de faire émerger la compréhension.



(En maîtrisant la dimension, chacun a la vitesse de sa conscience d’exister, chacun sait que la réflexion, la philosophie, la parole, la pensée sont des constructions relatives à une vitesse de maintien qui ne permet pas d’interagir aux échelles auxquelles sont discernés les éléments et mécanismes qui composent son expression : ceux qui n’ont pas quitté ce monde ne peuvent rien faire contre leur expression et ils le savent.)



Mais lorsque l’on vous dit la vérité, il n’y a aucun schéma caché en dessous de ce que vous lisez, aucune volonté de manipuler vos sens, ni d’utiliser la moindre chose discernée contre vous, au contraire : tout ce dont nous nous souvenons de façon innée sert à vous protéger.


Si notre volonté arrête le Temps au point de discerner la génération mécanique du sentiment, ce n’est pas pour se vanter de pouvoir " durcir votre cœur ", ni même y aspirer mais au contraire la volonté d’extraire la haine qui vous fait souffrir en faisant souffrir les autres.



Vous ne pouvez faire "alliance" qu’avec ce qui fut votre ennemi jusqu’alors et contre des autres : dans la perspective d’affrontements.


Personne qui soit ami de l’existence ne vient pour faire " alliance " avec certains contre les autres en demandant et justifiant leur souffrance et leur déchéance, l’exclusion, les massacres , la guerre.



Et c’est pour cela que vous devez comprendre que toutes ces choses sont seulement la parole d’êtres vivants.


Les revendications religieuses ne sont pas légitimes et doivent être invalidées, éradiquées ainsi que toute demande ou justification d’attaque et calendrier qui débute à partir d’autre chose que le jour de l’émergence de la paix entre tous :



lorsque vous aurez fini de prétendre que le crime qui consiste à détruire la paix de toutes les générations qui suivent en enseignant aux enfants le rejet, la haine, le mépris, l’insulte la menace par des mots tels que "peuple élu, race supérieure, fils de dieu, fils unique, peuple ennemi, seul messager, non juifs, païens, impies , mécréants infidèles hypocrites..." serait vôtre "liberté ".

 
 
 

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