L'échec du discernement
- Mickael M
- 7 avr.
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Dernière mise à jour : 11 avr.
[ Il y a plusieurs façons d’échouer dans la haine :
-par l’enseignement de notions inexactes (texte l’impact de la notion )
- par l’échec du discernement, que ce texte vise à décrire d'une aute façon]
Beaucoup de gens pensent que l’on peut être "de droite "ou "de gauche" que ce sont des idées qui s’opposent, qu’elles sont toutes acceptables, respectables dans un souci de respect de la liberté : c'est inexact.
Les produits de la conscience, tels que la perspective, impactent le bien-être individuel lors de leur génération, le climat de l’échange par la présence et le bien être de l’ensemble par leur formulation.
A l’origine, l'être est capable de discerner, percevoir, les éléments de la réalité et les reconnaître en tant que tels afin de générer une projection saine: qui consiste en une interaction avec.
Par l’orientation de l’attention, la nature de la volonté, la vitesse d’existence est l’échelle d’observation, d’explication.
Le discernement est la capacité de l’être à reconnaître la profondeur, dimension, vitesse à laquelle doit évoluer l’observation pour interagir avec l’élément problématique.
[ Car la pensée formulée est générée par des mouvements de projections du point réel non- physique.
Le noeud conscient gère l’orientation de votre attention lors de chacune de vos expressions, en désignant l'objet de votre attention (sujet de la phrase), le possible de l’action à entreprendre ou réaliser avec, par, contre ou sans lui, pour provoquer le soulagement de la conscience (le verbe), et les conditions dans lesquelles l'action doit être réalisée (compléments).]
Lorsque l’objet de l’attention devient l’autre, le discernement à échoué: le soulagement de la conscience dépend alors de l’existence de ce sujet , de cet autre : la perspective consiste alors en l'élaboration des façons de s’en débarrasser: de le soustraire à la perception qui est vécue comme désagréable; de soustraire de la réalité tout ce qui semble relatif à cet autre.
La projection de son absence est alors établie comme l’équilibre contextuel ; et sa présence, son arrivée perçues comme un problème : (l’immigration).
Et ce fonctionnement de la conscience est dû à l’échec du discernement : l’échec de la formation mécaniquement saine du jugement.
Et c’est l'énergie émotionnelle du rejet née de la corruption de la conception et du manque de discernement que vous prenez actuellement pour une différence.
Mais comprenons ce qui est vrai : une différence c’est préférer les pommes ou les poires.
Etre incapable
-de percevoir les autres sans être dévorés par la haine
-de générer une perspective ou une interaction mécaniquement saine n’est pas une "différence".
La haine à partir de laquelle sont élaborées les perspectives, n’est pas une "idée ".
L'incitation à la haine n'est pas une liberté non plus.
La haine est un déchet de la conscience, et nous n’avons pas à respecter, tolérer ni prendre en considération les expressions qui en sont les produits et qui y incitent.
Cette chose doit être arrachée, exclue, écartée de toute expression d’encadrement, d’enseignement, de gestion des ressources, et de tout système de réponse au besoin.
Ne croyez pas un instant pouvoir élaborer la vie ni même la survie à partir de la haine que vous entendez , venant de la politique, la religion, ou les déductions de la "science".
Les liens de l’être avec les autres et avec le monde doivent être restaurés, assainis ; afin que chaque nouveau né émerge protégé par notre regard et notre souffle ; en sécurité et en paix.
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