Ce qui est "avant"
- Mickael M
- 28 sept.
- 3 min de lecture
Comprenez vraiment.
Lorsque l’on vous dit :
" Avant moi rien ne fut..." tout en vous disant :
" Je suis le début et la fin" ...
Celui qui parle vous dit clairement que ce qu’il designe comme " Avant" est en dehors du début et de la fin tels que vous les concevez.
Il vous en parle comme de deux choses qui en forment une seule, fixe, qui va de l’un à l’autre et dont il peut sortir : la vitesse du cycle.
Il s’agit de profondeur consciente.
Partant de la réalité collective vers l’origine, chaque profondeur atteinte par le nœud conscient est vécue et exprimée comme " avant" = en dehors de la vitesse maintenue annulée.
Chacune constituant une dimension antérieure, vécue comme plus longue, à un état différent et face à un ensemble moins fini.
Ici , a moindre échelle c’est vous regarder vous ou le monde mais du fond de soi-même, avec un regard non physique d’une précision relative à la profondeur.
C’est élaborer la perspective en connaissant les implications mécaniques de chaque mouvement sur la partie inconsciente de votre chemin.
A une certaine profondeur consciente, c’est discerner l’orientation de l’attention, la projection, la vitesse maintenue ; les suivre dans la génération de la perspective, la pensée, la parole, pouvoir discerner la densité...sentir au dedans ce vers quoi vous êtes tournés, et ce que cela fait naître en vous.
Les gens qui peuvent faire cela peuvent donc vous dire sentir " le péché " dans le cœur de l’homme.
A condition de vouloir vous juger.
Et ils peuvent alors parfaitement contrôler la constitution de vos rêves, visions, de votre ressenti dit spirituel , par l’altération de vos sens et de votre conception : par l’utilisation du principe d’Association.
Oui : ils existent même si cela vous paraît impossible, inacceptable, intolérable...
Les livres qu’ils ont laissé existent , les mécanismes que je décris existent ainsi que leur effets.
Acceptez le, mais sachez que ce ne sont pas des dieux, seulement des gens comme vous et moi, mais des gens qui ont utilisé tout ce qu’ils savaient de la génération de la conscience pour inventer des religions, prétendre porter la " parole de dieu", dominer, conquérir, contrôler, convertir, attaquer.
Ils ont lancé des malédictions, des insultes, des menaces, des demandes de poursuite, de guerre dite sainte et ont causé l’incompréhension, la souffrance et la déchéance de tous.
Au lieu de cela, ils auraient pu expliquer à tous comment en extraire la haine, comment elle naît en vous par l’enseignement, comment l’empêcher de corrompre la conscience des enfants, comment restaurer les liens de chacun avec les autres et avec le monde ; pour faire émerger la compréhension et la paix entre tous, par la paix en chacun , vers les autres à travers lui.
L’existence est le chemin de la vérité nue entre l’origine et la réalité collective par chaque dimension et chaque partie de nous.
L’action est ce qui arrive au bout de ce chemin.
Ce que nous laissons dans ce monde est la formulation de la nature de la volonté qui nous anime, et la densité émotionnelle qui porte le nœud conscient d’une vitesse d’existence, dimension, profondeur a une autre, en fonction de ce vers quoi nous sommes tournés au plus profond de nous, à ce qui est vécu comme notre origine : la première chose vers laquelle nous sommes tournés, la première que nous sachions; celle qui servent toutes nos perspectives, toutes nos paroles.
Il serait dommage que quelqu'un vous ait dit : "Avant moi, rien ne fut " parce que cela signifie :
" Au delà de la réalité collective, au delà des vitesses de fonctionnement des sens : de tout ce que vous pouvez voir entendre comprendre, ou ressentir, au plus profond de moi-même, lorsque toute les vitesses ont été annulées, quand tout à disparu : la seule chose qu'il reste, la seule chose qui compte : c’est moi."
Que cet échec soit celui d’un instant ou de toute une vie, il ne peut pas être conservé, cultivé ni enseigné.
Nous devons tous cesser d’échouer.
Et ne garder que ce qui mérite de l’être.
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